Parodontie

La parodontite ou déchaussement qui conduit à la perte des dents n’est pas une fatalité de l’heredité ni une consquence du viellissement, c’est une maladie mircobienne qui se traite et se guérit.

Le terme « parodontologie » vient du grec « paro » qui signifie « autour » et « odonte » qui signifie « dent ». C’est la discipline s’occupant de l’ensemble des tissus qui se trouvent autour de la dent et la soutiennent : Il s’agit de la gencive, de l’os, du tissu qui enveloppe la racine dentaire (appelé « cément ») sur lequel s’agrège le ligament (dit « alvéolo-dentaire ») qui relie la dent à l’os. Les maladies parodontales sont connues par le grand public sous le nom de « déchaussement des dents ».

Les premiers signes de problèmes sont la gingivite et ses variantes plus ou moins agressives, sans destruction de l’os et totalement réversibles. Ces problèmes peuvent être résolus par un détartrage et une augmentation de l’efficacité de l’hygiène buccale quotidienne.

Environ 9% de la population souffre d’une maladie nommée parodontite. Il s’agit de l’invasion du parodonte par des bactéries et du tartre, amenant au symptôme de « déchaussement ». Cette maladie provoque la perte irréversible de l’os autour de la dent.

En clinique, nous parlons de « poches ». A ce stade, il est indispensable d’avoir une vue radiologique complète de la situation et de procéder au sondage et à la mesure de chaque poche. Cette première phase de traitement effectuée, tous les moyens adaptés à la situation sont conseillés au patient, afin d’augmenter l’efficacité de son hygiène buccale.

La deuxième phase de traitement consiste à réaliser, en clinique, des « surfaçages » radiculaires, c’est-à-dire à lisser la surface radiculaire en éliminant le tartre sous-gingival et éventuellement à polir les petits excès d’obturation préexistants. Ceci s’effectue sous anesthésie locale, la plupart du temps en quatre séances.

Après un délai d’attente, une réévaluation devra être faite en procédant à une deuxième mesure de poche afin d’apprécier la guérison parodontale obtenue.

Dans les cas les plus complexes nécessitant un retraitement, des approches chirurgicale et antibiotique peuvent s’avérer nécessaires.

Dans certains cas extrêmes, une consultation chez un sprécialiste parodontologue

Le but de toutes ces démarches est d’éviter la mobilité, puis la perte des dents.